Le désert en soi est un environnement assez stable. Le paysage varie du terrain plat aux dunes de sable et montagnes élevées. Une aridité extrême et des vents violents caractérisent le désert du Sahara. Ces derniers ont une portée de 100km/h. Ils emportent le sable sur de très grandes distances, érodent les rochers et empêchent complètement toute visibilité lors des grandes tempêtes. Les vitres de voitures non-protégées se retrouvent alors brouillées et la peinture est rapidement enlevée.
En Niger oriental et dans le nord-est du Nigeria, la terre utilisée pour la culture de mil est devenue des dunes de sable infécondes. De grands troupeaux de bétail vont pètrent les plantes vivaces qui subsistent. Ni le bétail, ni le ramassage de bois de feu ne sont responsables des surfaces dénudées loin des grands centres de population. (Cependant, lors de sécheresse ou de famine, les pasteurs abattent les arbres afin de nourrir leurs animaux, ce qui affecte les régions boisées.) C’est à la fois plus difficile et plus coûteux de réparer les dommages déjà infligées aux terres de culture et à la barrière verte, que de les maintenir dans un bon état.
L’homme peut soit détruire son environnement, soit être constructif en résoudant les problèmes qui y apparaissent. En accroissant la population de plantes vivaces, les fermiers sont devenus des agents protecteurs de la terre qu'ils cultivent. Ils vivent ensuite en harmonie avec leur environnement, où la terre bénéficie d'un nombres étendus de plantes vivaces, et où l’homme bénéficie de son propre contrôle actif de la désertification.
Des études au Niger central sur des cultures annuelles permettent et contribues au processus de désertification.En vue d'utiliser le Niger pour un enrichissement des colonies grâce à la production d'arachides pendant l'époque coloniale,a contribué à la destruction du sol ainsi que l'érosion de la roche.